Photos d'itinérances

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Accueil/Itinérances/🚶 HRP/J1864 — Étape 28

Vingt-huitième étape, de la cabane de la Porteille de Rotja à la maison forestière des Estanyols.

Cette nuit il a fait un bel orage, je suis bien content au réveil d'avoir poussé jusqu'à cette cabane, même si la nuit ne fut pas si bonne, avec une porte claquant en permanence, l'eau s'infiltrant sous les murs et le duvet humide. Mais j'avale mon petit déjeuner rapido, et c'est parti, pour commencer avec une bonne portion de plat, sur une espèce de crête facile, jusqu'à Pla Guillem. De là, la vieille carte que j'ai en main semble dire que je peut monter sur la crête de Roc Nègre, pour couper et arriver directement à la maison forestière des Estanyols, j'hésite énormément, la journée étant longue avec le Canigou au milieu, et ça me ferait gagner les 4h d'aller/retour au refuge de Mariailles. Au bout de 5 minutes, un couple arrive, mais ils ne peuvent pas me renseigner : ils font le Canigou et sont complètement perdu, ils ont marché deux heures dans la mauvaise direction, et doivent revenir en arrière, leur journée commence mal ! Je décide donc de descendre au refuge de Mariailles, qui est fermé et ne me donnera aucun renseignement. Finalement, je vais suivre le topo à la lettre, en passant par le Canigou, j'attaque donc la longue montée, avec une pause devant la superbe cabane d'Arago. De là, je me glisse dans un groupe de Catalans, ça sera plus facile de monter la cheminée avec eux. On arrive donc au pied de la fameuse cheminée 1h30 plus tard, sous le vent et dans un bon brouillard, mais j'y vais. En gros, c'est 100m de dénivelé, très facile mais avec les mains. Arrivé en haut je suis soulagé, en fait le sommet est plat, peu vertigineux, et la descente par l'autre côté à l'air ultra facile ! Je prends une photo, profite des chants indépendantistes Catalans, avant de descendre, rapidement. Trop rapidement même, je me tord la cheville, petite entorse qui me suivra jusqu'à la fin. J'arrive au refuge des Cortalets, où il est possible de camper, mais comme à mon habitude, je préfère continuer à marcher que d'attendre 20h et avoir le droit de déballer la tente. C'est donc 3 petites heures, sur le "balcon du Canigou", un très vieux sentier maçonné, presque horizontal, que je suivrait jusqu'à la maison forestière des Estanyols. J'y arrive vers 19h, mais 4 personnes dorment déjà dans la cabane. J'avale donc mon repas chaud sous la petite pluie, avant de faire mon sac et d'aller me coucher au sec !